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ce qui nous lie
une exposition de Juliette Agnel & Anne Desplantez

du 11 septembre au 7 novembre 2021, de 14h à 18h30
les vendredis, samedis & dimanches
et pendant les vacances : tous les jours, sauf les mardis

vernissage samedi 11 septembre à 18h30



Présentation du travail réalisé lors de résidences de création organisées dans les monts d’Arrée par les éditions isabelle sauvage / association Poésie et pas de côté.


Juliette Agnel (photographe, vidéaste)
présentation de L'invisible (2019) — avec l'aimable autorisation de la Galerie Françoise Paviot (Paris)

« Le monde est d’une variété infinie, et nous n’en voyons qu’une partie infime. Peut-être même que nous n’en voyons rien de ce qu’il est vraiment. Il faudrait pouvoir voir à travers. »


Anne Desplantez (photographe)
présentation de La première nuit est toujours blanche (2020)

Anne Desplantez est partie à la rencontre d’habitants vivant dans une nature à la fois superbe et sans concession. Le travail qui en découle est profondément intime tout en étant pudique, silencieux et de grande écoute envers ce qui est, envers ce qui vient.



Exposition accompagnée de soirées, focus sur les résidences passées et à venir :

— vendredi 1er octobre, 18h30 — Juliette Agnel
Rencontre avec Juliette Agnel et le géobiologue Yann Gilbert autour du livre L’invisible (éd. isabelle sauvage, 2020).
En ethnologue-photographe, Juliette Agnel a arpenté les monts d’Arrée en compagnie de Yann Gilbert, ressentant les énergies cosmiques, telluriques, l’énergie des hommes, l’histoire des lieux, la mémoire des roches, pour dresser une sorte de conservatoire du vivant sous un prisme esthétique, déploiement d’un paysage imaginaire indicible.

— samedi 2 octobre, 18h30 —Frédérique de Carvalho
Lecture de son livre Barque pierre (éd. isabelle sauvage, 2020) avec la compagnie Caméléon (Sophie Chénet et Bénédicte Jucquois — voix, flûtes et structures Baschet).
Frédérique de Carvalho a fait de Plounéour-Ménez, et des paysages alentour, son pays d’attache. « La lande aura dressé / la table » d’écrire, et « la bogue hérissée de l’instant / est posée sur la table ». L’instant est fait des rencontres humaines, animales et géographiques, qui font de l’écriture un à-vif, « lieu soustrait » d’espace et de désir.

— samedi 9 octobre, 16h — Élodie Claeys et Caroline Cranskens
- 16h : projection du film Prises de terre (2019, 1h55)
- 18h30 : lecture d’extraits d’Arabat par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
Arabat, le livre et ses deux films, Prises de terre et Au-Delà de Nous, interrogent le collectif, les lieux de résistance ou de révolte des monts d’Arrée à Notre-Dame-des-Landes en passant par les ronds-points des gilets jaunes, comme autant de cellules vivantes, d’histoires de vies qui entrent en résonance et en contradiction avec les aspirations et les colères du présent.

— samedi 16 octobre, 18h30 — Annabelle Amoros
Rencontre avec l’artiste autour de ses précédentes réalisations, un avant-goût du travail à venir sur le territoire des monts d’Arrée.
Les vidéos d’Annabelle Amoros sont des temps d’immersion, des explorations sensorielles, par les images et le son, mais surtout le hors-champ. Elles sont empreintes de mystère, d’étrangeté, portées vers la féerie et le fantasque. Elle envisage les monts d’Arrée comme le terreau d’un univers métaphorique, dont, peut-être, l’Ankou serait le filigrane, dans un monde bien actuel…

— samedi 6 novembre, 18h30 — Anne Desplantez
Présentation de La première nuit est toujours blanche (éd. isabelle sauvage, 2021) en présence de l’artiste, lecture d’extraits par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors).
« L’équilibre que nous trouvons pour vivre ensemble est fragile, incertain mais précieux. » Il y a quelque chose de l’ordre de la bascule dans les photographies d’Anne Desplantez comme dans les paroles qu’elle a recueillies où des histoires intimes sont révélées mais aussitôt suspendues… Et beaucoup de tendresse dans cette fiction ordinaire du vivant.