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méandres

27 rue du Pouly, 29690 Huelgoat


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Stéven Pennanéac'h
www.ddabretagne.org/fr/artistes/steven-pennaneach


« Je raconte des histoires. En peintures, en objets, selon la teneur du propos. Des histoires de rencontres avec des peintres, des écrivains, des cinéastes, des sculpteurs. Aussi des histoires de promenades en bord de mer ou à la campagne, des histoires d’amour, des histoires d’Histoire. Mon œuvre se compose ainsi de saynètes qui mises bout à bout dessinent un paysage en soi, parcouru par un arpenteur, glaneur des symboles qui le relient au monde. »


« Ces tableaux, il faut les regarder longtemps. Certes, les figures exposées sont connues. Mais si le regard identifie d’abord des hommes et des femmes, des rochers, des galets, des bosquets, des nuages, un parapluie ou un sac en plastique, qu’il zigzague un peu entre tous ces objets ainsi rassemblés, et il doutera de ce qu’il aura vu, il se demandera quels rapports se nouent, quelles histoires se trament. Ce qui est familier n’est pas pour autant rassurant.
[…]
Qu’aura t-on vu ? Des personnages dans de beaux cadres, fixes ou en mouvement, eux-mêmes en train de regarder, tous penchés sur quelque chose. Des pièges à regard, dans lesquels celui qui se sera arrêté à les contempler n’a pas fini d’en voir. À quel moment est-il de ce qui est en train de se passer sous ses yeux ?
Car l’impression d’étrange familiarité provient aussi de ce qu’on croît reconnaître d’autres peintres, sinon d’autres peintures, d’époques et de factures différentes. Comme si, à ce qui nous est montré, se superposait une scène plus large. Où est-ce que j’ai déjà vu ça ? Quelles histoires ces tableaux m’amènent-ils à me raconter ? »
Philippe Guéguen, 2013


« Au premier regard, la peinture de Steven Pennanéac’h séduit l’œil. D’abord par la chaleur et l’étendue de ses propositions chromatiques, comme si elle allait chercher le bonheur dans la couleur. Ensuite en ce qu’elle nous montre du monde : personnages d’aujourd’hui, paysages maritimes ou bucoliques marqués par l’industrie humaine, objets quotidiens. Les formats en jeu, quant à eux, permettent sinon induisent un usage domestique. Voilà des tableaux qui peuvent entrer chez soi.
Et si c’était un leurre ? Et si, contre la couleur, le dessin était une figure du destin ?
Certes, que l’on ait arpenté ou non le Cap Sizun, à l’extrême ouest du continent européen, on s’y retrouve. Et l’on peut s’y retrouver d’autant plus qu’à ces paysages familiers se superposent des fragments de l’histoire de la peinture, l’air de rien. Mais soudain on s’y retrouve moins, les impressions de déjà-vu ne laissent de troubler, Das Unheimliche. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant.
Alors on commence en général à se raconter des histoires. »
Philippe Guéguen, 2015


Né en 1971.
Vit et travaille à Pont-Croix.

Formation :
1990-1991 : École des Beaux-Arts de Poitiers
1992-1993 : École des Beaux-Arts de Quimper
1994-1995 : École du Louvre, spécialité art contemporain, Paris
1995-1997 : Formation Arts et techniques du verre, C.E.R.F.A.V., Nancy

Expositions dans de nombreuses galeries en Bretagne (Lorient, Quimper, Saint-Malo, Douarnenez, Nantes, Audierne…)
Participation à des projets collectifs : association Arts-Pont et galerie Chez Jeannette à Pont-Croix — La Rhétorique des Marées à Esquibien, avec La Criée, Centre d’art contemporain de Rennes — expositions avec les associations Arts à la Pointe (Audierne) et Cactus (Quimper) — participation au livre Scarweather, autour d’un bateau-feu (Coop-Breizh)
Participation à des salons d’art contemporain (Strasbourg, Lorient, Gand)
Exposition à l’atelier (Pont-Croix)
Représenté par les galeries Réjane Louin (Locquirec) et Improbable jardin (Lorient)
Participation régulière à différents chantiers de restauration et de création de vitraux.



aux méandres :
ne laisse pas de troubler, 2023