Photographe et plasticien, Laurent Millet compose les chapitres d’une encyclopédie imaginaire, peuplée d’objets qu’il construit puis photographie dans des décors naturels ou dans son atelier. Ses assemblages sont des hybrides d’objets traditionnels, scientifiques, architecturaux, aussi bien que d’œuvres d’artistes dont il affectionne le travail. Chacune de ces constructions est l’occasion de questionner le statut de l’image : son histoire, sa place, les phénomènes physiques qui s’y rattachent et ses modes d’apparition.
« J’ai besoin de créer des contextes dans lesquels je peux attester de la rencontre des univers que je découvre, concrètement. Je crée des images exactement pour cela. Je peux m’introduire dans ces images, je peux projeter ma vie à l’intérieur et me prouver à moi-même que cette rencontre a eu lieu, que j’étais là, que j’en faisais partie. »