Née en 1973, Juliette Agnel a fait des études d’arts plastiques et d’ethno-esthétique et obtient le diplôme des Beaux Arts de Paris en 1999.
Le voyage fait partie de sa vie. De l’Afrique, jusqu’à la Corée, de l’Islande à la Norvège, son appareil photo et sa caméra se font le réceptacle de contrées à explorer, de rencontres à faire. Sa première ambition, faire du documentaire, l'amène à travailler avec Jean Rouch. Mais, pour elle, les paysages sont toujours à la fois traversés et imaginés, des supports de fiction.
C’est avec la série
Coréennes, puis
Les Éblouis que pour la première fois des visages émergent de l’obscurité. Chargés d’une intense picturalité, ces portraits sont réalisés grâce à un dispositif de camera obscura numérique. « Témoignant du monde, apparition, ou disparition, les images obtenues, conservent ce halo dans lequel se forme une zone d’incertitude visuelle où le temps se dilate. »
(Léa Bismuth, 2016)