Évoluant avec la variété des matériaux — bétons, papiers, graphite — et des techniques — sculpture, dessin, installation — le travail de Gabrielle Decazes interroge les formes du paysage entre temps géologique et temps humain. D’un questionnement sur l’Anthropocène à une poétique de la ruine, elle avance ainsi une réflexion sur l’empreinte de l’homme sur le monde, et des questionnements tant sur les origines de ce dernier que sur son devenir.
Son travail se situe à un croisement entre paysage mental, architecture, et sciences naturelles. Elle associe la représentation de formes archétypales du paysage à des matériaux industriels, utilisant des techniques empruntées à la construction, à l’archéologie, à l’aménagement des jardins ou au bricolage.